lundi 20 octobre 2014

Du côté de Zone Art, Rencontre-Lecture autour de De si beaux ennemis


Du côté de Zone Art, De si beaux ennemis

Ils vinrent ce jeudi 9 octobre 2014, à la soirée Lecture à quatre voix organisée par les Editions Parole, aux Ateliers Zone Art de Besançon. Ils vinrent nombreux, nous faisant le cadeau de leur temps, de leur présence et de leur écoute. Mes amis et les amis de mes amis, ceux que je connais, ceux que je ne connais pas et que je connais désormais.
Je n'en suis pas à la première rencontre publique - je peux me retourner et en compter un nombre plutôt honorable -   mais jamais l'attention d'autrui ne me paraît comme une donnée en soi, comme une évidence. C'est, à chaque fois, un pari. Pari contre le climat (eh oui!), "contre" les nombreuses possibilités de passer une soirée, contre l'inintérêt, tout simplement. Que l'on me choisisse parmi d'autres propositions me touche et renforce mon exigence vis à vis de moi-même. 
Les 4 voix ont été celles de Jean Darot, mon éditeur, de Claude Fosse, d'Anne Darot et la mienne. Les passages lus au public ont été extraits des nouvelles : "Trois petites notes de musique", "De si beaux ennemis", la nouvelle éponyme, "Le mal est-il de vivre", "Les vagues déposent sur le sable", "Intérieurs", "Une aube pourpre et douce" . Attention, intensité, gravité, joie, sont les mots qui pourraient caractériser cette soirée. 
La veille, mercredi 8 octobre, j'avais eu un bel article dans l'Est-Républicain contribuant, à sa manière, à la réussite de cette Lecture-Rencontre. Un autre mot : synergie. Vous savez, quand des personnes avancent "main dans la main" pour l'aboutissement d'un projet. Anne Darot y a apporté son sérieux et son obstination tranquille. Sahiti. Thank you.

         

Dernières vérifications avant lecture, Claude, Anne, Soumya


"Vue" d'ensemble


En pleine explication du titre De si beaux ennemis
Dédicace

mercredi 24 septembre 2014

Rencontres avec
Autour de 
De si beaux ennemis et autres nouvelles
et de ses autres ouvrages,

1- Vendredi 26 septembre 2014
à 18 h 30, 
à la librairie La Boite de Pandore

15 Rue Perrin, 39000 Lons-le-Saunier

Tél: 09 60 14 91 44



2-  Jeudi 9 octobre 2014
 à 19h00 

Cour du 37 rue Battant, 25000 Besançon

Lecture à quatre voix du livre 
De si beaux ennemis 
de Soumya Ammar Khodja
organisée par les Éditions Parole.



samedi 6 septembre 2014


Homme libre, toujours tu chériras la mer

« Homme libre, toujours tu chériras la mer », le premier vers du poème « L'homme et la mer » de Charles Baudelaire a été le signe emblématique de l'exposition collective (peintures, sculptures, photographies), organisée par l'Association Bloganozart , le 4 et 5 juillet 2014 dans le cadre du Festival Pirate du Tréport. Les exposants ont été Catherine Gendron, Jacques Cauda, Elise Vincent, Laura Liéveaux, Carmen Aguirre-Bilon, Daniel Vincent, Jean-Louis Moatti, Aimée Dang et Déborah Vincent.

Le vernissage a eu lieu le 4 juillet, vers 18 heures. Il a été marqué par deux moments de lecture :
  • Le premier a concerné les textes sélectionnés à l'issue du premier concours littéraire organisé par Bloganozart sur le thème de la mer, des monstres marins et des pirates. L'Appel du large de Benoît Camus, Chant XII de Gabrielle Jarzynski et Effet mer de Florence Malleus. Les trois textes primés ont été lus par Déborah Vincent, Catherine Gendron et Françoise Vincent.
  • Le deuxième a réuni un choix de poèmes et fragments autour de la mer. Dans l'ordre de résonance, voici :
  1. « L'Homme et la mer » de Baudelaire
  2. Les trois premières strophes d' « Oceano Nox » de Victor Hugo
  3. « La mer arpente les rues » de Mahmoud Darwich
  4. « Et l'amour et la mer » de Pierre de Martboeuf
  5. « Au mitan de la mer » extrait de la poésie crétoise populaire : "Au mitan de la mer, je planterai des oliviers/Et quand ils porteront des fruits, alors je croirais à l'amour..."
  6. « Aurore sur la mer » de Renée Vivien
  7. « Sables mouvants » de Jacques Prévert
  8. « La mer s'est retirée » de Jacques Charpentreau
  9. Un fragment de Mahmoud Darwich :                                                                                  "Je vois ce que je veux de la mer... moi je vois la flambée des goélands au couchant...
  10. En final, la première strophe du poème « Éternité » d'Arthur Rimbaud :

"Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil..."

J'ai eu le bonheur de les choisir et de les dire - de chanter un bout a capella, plus
Photo D. Vincent
exactement les deux vers répétitifs : "Démons et merveilles/Vents et marées" du poème de Prévert - soutenue par l'adhésion et la confiance d'ÉliseVincent et de Déborah Vincent, organisatrices de l'événement, présidente et vice-présidente de l'Association Bloganozart : deux jeunes femmes dynamiques et passionnées, elles-mêmes artistes, œuvrant pour la promotion artistique et culturelle.
Ce fut une belle fin d'après-midi même si le beau temps ne fut pas de la partie. [Restée dans la valise la jolie et légère robe d'été prévue pour la circonstance. La coquetterie, ce sera pour une autre fois...]. La beauté des images et des objets exposés, l'attention des visages, l'écoute, la sympathie, les échanges, les rires, sans oublier les saveurs d'un buffet maison offert aux présents, rattrapèrent l'humidité et la grisaille de la météo, en ce mois de juillet... Mais la mer est toujours belle au Tréport, quelle que soit la saison. Ses falaises, son phare, certaines anciennes rues m'émeuvent encore et toujours.

Les chemins de l'amitié et de l'internet m'ont menée à Bloganozart. Florence Mabille, une amie, artiste en art brut, m'avait envoyé un message collectif et un lien vers l'association. J'étais allée voir et depuis... il y eut cette lecture et ma contribution à un ouvrage collectif Encuentro sur le thème de la rencontre dont la publication est prévue le mois d'octobre 2014.
En fait, Encuentro est l'intitulé d'un double événement important : une exposition
Encre et glycéro sur papier de Déborah Vincent
collective réunissant 9 artistes et un recueil littéraire comptant 10 auteurs. Cela se passera à la
Galerie 3F, 58 rue des Trois Frères, à Paris du 6 au 12 octobre 2014. Le vernissage aura lieu le vendredi 10 octobre de 19h à 21h. Conjuguant « activité éditoriale et commissariat d’exposition », l'Association Bloganozart se donne ainsi l'objectif de promouvoir création littéraire et création artistique.

lundi 1 septembre 2014

Vague après vague, les mots

Vague après vague, les mots

Le vendredi 20 juin 2014 a eu lieu, au restaurant Mon Loup, du côté de la rue Pasteur à Besançon, une lecture publique intitulée Vague après vague, les mots, aboutissement d'ateliers d'écriture que j'ai animés, l'année 2013/2014.
Mus par leur désir et leur goût d'écrire, Joseph Boisson, Lucienne Bourgain, Martine Compant, Michèle Jourdan, Véro Prétet et Nelly Takadoum se sont prêtés vaillamment, et non sans talent, à l'exercice de la lecture à voix haute de leurs textes, devant un public attentif et bienveillant.

Composés à partir d'un choix de propositions d'écriture, les textes se sont déployés, vague après vague, chacune figurant une thématique :

1-Je me souviens, dans le désordre du souvenir, à plusieurs voix
2-Duo fantaisie
3-Titres de films détournés
4-Un jour je suis né-e
5-Langue infinitive
6-Ville, déclinaisons

Quelques observations sur certaines de ces propositions d'écriture :
-La première est évidemment infiniment féconde, des souvenirs les plus infimes aux plus structurés.
-La troisième a donné des résultats intéressants, mêlant jeu, souvenirs personnels et inventivité, en résonance avec le « défi » plaisant  et productif : détourner des titres de films pour composer des textes.
Il s'agissait de : « Les quatre cents coups » de Truffaut (1959), « La chute » (aucun lien avec le roman de Camus) d'Olivier Hirschiegel, 2004, « Le silence des agneaux » de Jonathan Demme, 1991, « Marianne de ma jeunesse », de Julien Duvivier, 1955, « Danse avec les loups » de Kevin Costner, 1990, « La planète des singes » de Franklin Schaffner, 1968, « La nuit a peur du soleil » de Mustapha Badie, 1965 d'une part et d'autre part de : « A l'ouest rien de nouveau » de Lewis Milestone, 1930, « Autant en emporte le vent » de Victor Fleming, 1939, « De battre mon cœur s'est arrêté » de Jacques Audiard, 2005, « Nous nous sommes tant aimés » d'Ettore Scola, 1974.
[Au gré de ma déambulation sur la toile, j'ai appris qu'un dialogue théâtral a été entièrement conçu avec 154 titres de films : « Un couple rompt au restaurant en utilisant uniquement des titres de films dans sa conversation, telle a été l'idée de la chaîne YouTube POYKPAC Comedy. 154 titres de productions ont été utilisés en tout pour créer cette scène de rupture pour le moins originale... ». Confortant ainsi la piste créative de titres de films, en tant que tels, rebondissant vers d'autres possibilités.]
-La cinquième : il s'agissait de faire découvrir la force d'expression de l'infinitif, sa puissante sobriété.
Surprenants, réjouissants, émouvants, selon la personnalité des auteurs et l'angle d'approche retenu, les textes, au total, n'ont pas laissé indifférents celles et ceux qui écoutaient. Écoute précieuse et encourageante donnant sens au projet de lecture, justifiant efforts et temps consacrés.
Lors des animations d'ateliers, ma démarche a été constamment sous-tendue par un principe : chacun peut s'autoriser à trouver la part écrite de sa langue personnelle, à travers sa sensibilité propre, ses mots. Hors de toute intention littéraire – qui pourrait advenir, bien sûr, - on peut déjà élaborer sa langue écrite, entrer en relation avec la langue et dans cette mise en relation, appréhender son univers intérieur, formuler le monde. D'une certaine façon, les propositions d'écriture sont des portes d'entrée vers la langue. Et parce que la langue existe en dehors de nous, dynamique, riche du réel, dense, lourde des apports de l'histoire, des civilisations et des cultures, il revient à chacun d'enrichir sa langue à la source vivifiante des livres et des dictionnaires...

La lecture s'est déroulée, entourée, en quelque sorte, de l'exposition de Collages de Monique Girardot, illuminant les murs du restaurant.


Offrande
La vague finale que je n'avais pas prévue a été la surprise d'un texte, sympathique et gentiment taquin, écrit collectivement sur ma façon d'animer les ateliers, de l'offrande d'un bouquet de fleurs. Émotion. (J'ai beaucoup de chance. A Alger, j'ai eu également droit, à la dernière séance des Ateliers, à un bouquet de fleurs, offert, je m'en souviens, par Ghania)
Merci à la maîtresse des lieux Catherine Dussert, de nous avoir ouvert son espace pour notre lecture, attitude d'accueil qui contribue, parmi d'autres, à la convivialité d'une ville, merci à Aurélie, à Julie.
La main sur le cœur, Merci au public qui avait toutes les raisons de ne pas venir : - beau temps, veille de la fête de la musique dont les premières notes se faisaient déjà entendre au centre-ville, matchs de foot divers - et qui a répondu présent ! De quoi avoir envie de récidiver !

mercredi 25 juin 2014

De novembre à décembre 2013, l'aventure a continué à Besançon, dans les maisons de quartier de Battant, de Planoise et de Montrapon. Au contraire d'Alger, je ne me suis occupée d'aucune communication de presse ou autre. Mon activité s'est concentrée sur la part qui était la mienne, l'animation des Ateliers, à partir de dessins de Stéphane Lacombe et de mes propositions d'écriture (à l'exception de deux), en liaison étroite avec la thématique du projet [initié par la Compagnie des Trois Sœurs « Femmes ici ou ailleurs », soutenu et financé dans le cadre d’un CUCS par la Drac et la Ville de Besançon, avec le soutien du Conseil Général du Doubs, de l'Institut Français d'Alger et l'Ambassade de France à Alger].
Expérience également passionnante où j'ai encore appris sur le métier et confirmé mon goût, mon intérêt des autres, en situation d'atelier. Que des personnes, aux parcours et aux tempéraments différents, se réunissent, s'apprivoisent, partagent un moment d'écriture et d'écoute ne cessera de m'étonner et de me réjouir. Sur ce point, je ne serai jamais blasée.
Tout animateur d'atelier d'écriture, sait, dès les premières années, qu'il n'y a rien de moins statique qu'un Atelier, rien de plus surprenant, de plus productif. D'une séance à une autre, à l'écoute des textes des unes et des autres, suivant les débats après lecture, des sujets de réflexion, des idées d'écriture pointaient, tels de vifs bourgeons de printemps.
Par exemple, l'Atelier d'Alger, ses enseignements, m'ont permis de poser la question de l'intime, de l'intimité dès la première séance à Besançon. Et si l'hypothèse est l'universalité des sentiments et des mots/maux qu'ils entraînent, il reste qu'il y a des facteurs, des conditions qui ne se vivent pas de manière identique, selon les sociétés. Des propositions d'écriture se sont imposées, nées dans la passion, la gravité d'une discussion. « Pour qui sont les rues ?» a été une proposition d'écriture formulée à Alger... La réponse des écritures a bien montré que la relation des femmes à l'espace, au dehors, n'était pas sans incidence sur leur relation aux hommes, quelle que fût la gamme du sentiment. Autrement dit, on peut venir avec une batterie de propositions d'écriture préparées à l'avance, on peut avoir réfléchi sur telle ou telle problématique (ou ne pas avoir réfléchi), l'animation d'une séance, les textes écrits, les propos échangés, vous surprennent, vous désignent des sentiers que vous n'aviez pas songé prendre, vous rappellent que votre analyse propre ne saurait se suffire à elle-même.
La somme de réflexions induites par ces ateliers, la façon dont je les ai vécus, je les laisse pour un petit livre que je suis en train d'écrire portant sur mon parcours d'animatrice d'ateliers d'écriture en milieu universitaire, scolaire, hospitalier et psychiatrique, associatif et artistique. Au bout d'une quinzaine d'années de pratique, en contact avec des publics différents, j'ai eu envie de faire une pause réflexive. De revenir à mes carnets de bord où j'ai noté, au long des séances, impressions, questions, phrases saisies au vol; mais également aux plaquettes réunissant les textes produits lors des ateliers.
Les rouvrant, les feuilletant, les relisant, je suis surprise, émue, par la qualité et la finesse de certains écrits. Des visages me reviennent. Entre autres, celui d'André qui a tiré sa révérence, volontairement, un certain mois de juillet. Il me reste sa voix, ce texte qu'il avait écrit en réponse à une proposition d'écriture : La nostalgie.
Nous travaillions sur la mémoire. C'était l'année 2003, à l'Université Ouverte de Besançon. Voici :
«Pour réfléchir sur le mot nostalgie, il est bon, je crois, de le frotter à celui de regret. Les deux expriment la fulgurance du passé dans le présent. Notons que le deuxième a son verbe : regretter; le premier n'en a pas. Créons le néologisme «nostalgiser». D'autre part, on peut avoir, contrairement à la nostalgie, le regret d'un fait qui ne s'est pas produit : j'ai le regret de ne pas être entré dans la résistance. Mais la principale différence n'est pas là. Un regret déboule du passé avec dépit et amertume. Une nostalgie est un regret bonifié, enjolivé, sublimé par le temps. Ce dernier a laissé sa patine. Regret est un mot négatif . On conçoit mal une radio s'appeler "Radio-Regret". Alors que "Radio-Nostalgie" existe. Comme on dit maintenant, le concept est porteur. Quand on éprouve de la nostalgie, on ne repart pas directement dans le passé sans bagages. On y amène sa mélancolie, sentiment suave, son humour, sa dérision. On peut avoir la nostalgie des années 70 sans penser que l'on puisse changer le monde avec des cheveux longs, des longues robes à fleurs et des moutons. On sait que ces années ont surtout connu le couvercle du «système» personnifié par Pompidou et Giscard. N'empêche que la nostalgie de cette décennie est bien là et que la mode actuelle s'en empare. La nostalgie est donc le regret à visage humain, sa volupté, j'oserais dire sa transcendance.
Pour ma part, je «nostalgise» les matchs de foot que nous faisions entre gamins, sans arbitre, sans hors-jeu et sans même un nombre égal de joueurs entre les deux équipes. Cela ne m'empêche pas de détester aujourd'hui le sport. Je crois que pour être nostalgique, il faut savoir faire ce petit pas de côté, et se trouver un petit hors jeu du trafic d'enfer actuel des hommes et des choses. Celui qui est totalement imprégné par son métier ou ses amours n'est, peut-être, pas capable de nostalgie. Il ne sait pas ce qu'il perd. La nostalgie est un sentiment voluptueux. Ne le perdons pas pour ne pas connaître la nostalgie de la nostalgie.»

Animer des Ateliers d'écriture est une leçon de vie. On y apprend à être un plus réceptif aux autres, à leur présence, à leur parole, à leur épaisseur, à leurs spécificités. On y apprend à être moins obsédé de soi, ramené à la diversité des situations humaines.
Pour revenir aux Ateliers de Besançon, j'affirmerai ceci : j'ai admiré celles qui ont été régulièrement au rendez-vous, ont joué le jeu du silence, du recueillement et de l'écoute. J'ai admiré celles qui n'avaient jamais écrit auparavant – hormis des rapports administratifs – et qui ont déroulé le fil de leur verbe personnel, se découvrant une capacité à dire, à écrire qu'elles ne se soupçonnaient pas. J'ai admiré celles qui ont puisé dans le vivier de leurs joies et de leurs souffrances pour écrire la beauté blessante de l'amour et son attente renouvelée, avec simplicité et talent. J'ai enfin admiré les quelques-unes qui ne sont pas restées et qui ont pris soin de m'en écrire les raisons, me renvoyant à la modestie et au respect.
L'accomplissement d'un atelier tient à la responsabilité de l'animation. Animation qui se renforce, s'enrichit de l'adhésion, de l'attention, de la réactivité des participants. Réciprocité nécessaire, sans laquelle un Atelier d'écriture a peu de chance de durer et d'aboutir.
Il me reste le souvenir d'une belle étape, les messages chaleureux et d'encouragement que j'ai reçus (que je reçois encore, au détour d'une rencontre, d'un e-mail) au lendemain de ma dernière séance. Ils n'ont pas bougé de ma messagerie G-mail. Un jour, je les mettrai dans mon carnet d'or! Chaque message correspond à un visage précis.

A tous ces visages approchés, à leurs voix, à leurs mots offerts, je souhaite la métamorphose attendue, l'aboutissement. En d'autre termes, la réalisation d'un spectacle, construit avec les écrits émouvants de femmes d'Alger et de femmes de Besançon, se déplaçant sur les scènes d'Algérie et les scènes de France.